New York 1997 (Escape From New York), de John Carpenter
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New York 1997 (Escape From New York), de John Carpenter
Bon, je sais que ce film est culte mais qu'il n'appartient pas à la catégorie d'horreur. Donc libre à vous de la déplacer dans la section réservée à la SF si vous y tenez.
Réalisé par John Carpenter
Écrit par John Carpenter & Nick Castle
Musique de John Carpenter et Alan Howarth
Avec Kurt Russel, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Isaac Hayes, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau
Synopsis :
New York est sous l’emprise de gangs qui l’ont transformée en une gigantesque prison pour ses habitants. Quand le président des Etats-Unis est enlevé, Snake Plissken, un malfrat repenti, est désigné pour aller le délivrer. Pour être sûr que Snake accomplisse sa mission, le chef de la police lui a logé dans le corps une bombe à retardement qui risque d’exploser passé un certain délai…
« Call me Snake… »
New York 1997 a beau sentir le kitsch à plein nez, cet aspect ne saurait nuire à sa puissance. Au fond, ce côté kitsch et quelque peu daté lui confère d’autant plus de charme et de personnalité. À commencer par les personnages, profondément ancrés dans le style des années 80, à la fois caricaturés au possible et savoureux. Particulièrement en ce qui concerne le perso de Kurt Russel, à savoir Snake Plissken, le Gros Bras de service. Protagoniste aussi vieilli que touchant. Les acteurs, quant à eux, font part d’une performance irréprochable, chacun disparaissant derrière les traits de son personnage pour un rendu saisissant. À noter la présence d’Isaac Hayes au casting, qui prêtera sa voix au Chef de South Park près de 20 ans plus tard.
De leur côté, Carpenter et Castle amènent à une satire sociale retentissante dans laquelle les Etats-Unis ont succombé au chaos, à la montée des gangs, à tel point que New York n’est plus qu’une ville de gravas et de corruption, gouvernée par le "Duc", abandonnée par toute forme d’autorité judiciaire. Carpenter instaure surtout une atmosphère pesante, inquiétante, indéfinissable à son œuvre ; inventant un avenir (passé, aujourd’hui) fictif, étrange, typiquement carpentérien en somme. Mais New York 1997 est avant tout un thriller de SF haletant dont la course contre la montre se vit et se ressent. Pour ce qui est de la musique, certaines compositions ne sont pas sans rappeler le thème principal de Halloween. Kitsch elle aussi, la bande-son fait partie intégrante et indissociable du métrage de Carpenter. On ne peut que rester ébahi face à un thème aussi prenant, comptant parmi les plus aboutis du réalisateur de Christine.
En revanche, si l’on sent bien la présence de Carpenter derrière le script et le score musical, on ne peut pas en dire autant de la réalisation. Plutôt conventionnelle, mettant de côté les prises de vue subjectives et les mouvements de caméra chiadés, la réalisation de New York 1997 vise davantage sur les décors troublants et novateurs que sur les prouesses ou le savoir-faire techniques – même s’il va sans dire que la mise en scène demeure excellente.
En définitive, voici un Carpenter à découvrir, re-découvrir encore et encore ! Plus qu’un film de Science-Fiction hors-normes, New York 1997 est avant tout une œuvre culte indémodable, autant pour ce qui est de la filmographie du sieur John Carpenter que de l’histoire du Cinéma en général. Et dire qu’ils vont en faire un remake…
Note : 16/20
Réalisé par John Carpenter
Écrit par John Carpenter & Nick Castle
Musique de John Carpenter et Alan Howarth
Avec Kurt Russel, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine, Donald Pleasence, Isaac Hayes, Harry Dean Stanton, Adrienne Barbeau
Synopsis :
New York est sous l’emprise de gangs qui l’ont transformée en une gigantesque prison pour ses habitants. Quand le président des Etats-Unis est enlevé, Snake Plissken, un malfrat repenti, est désigné pour aller le délivrer. Pour être sûr que Snake accomplisse sa mission, le chef de la police lui a logé dans le corps une bombe à retardement qui risque d’exploser passé un certain délai…
« Call me Snake… »
New York 1997 a beau sentir le kitsch à plein nez, cet aspect ne saurait nuire à sa puissance. Au fond, ce côté kitsch et quelque peu daté lui confère d’autant plus de charme et de personnalité. À commencer par les personnages, profondément ancrés dans le style des années 80, à la fois caricaturés au possible et savoureux. Particulièrement en ce qui concerne le perso de Kurt Russel, à savoir Snake Plissken, le Gros Bras de service. Protagoniste aussi vieilli que touchant. Les acteurs, quant à eux, font part d’une performance irréprochable, chacun disparaissant derrière les traits de son personnage pour un rendu saisissant. À noter la présence d’Isaac Hayes au casting, qui prêtera sa voix au Chef de South Park près de 20 ans plus tard.
De leur côté, Carpenter et Castle amènent à une satire sociale retentissante dans laquelle les Etats-Unis ont succombé au chaos, à la montée des gangs, à tel point que New York n’est plus qu’une ville de gravas et de corruption, gouvernée par le "Duc", abandonnée par toute forme d’autorité judiciaire. Carpenter instaure surtout une atmosphère pesante, inquiétante, indéfinissable à son œuvre ; inventant un avenir (passé, aujourd’hui) fictif, étrange, typiquement carpentérien en somme. Mais New York 1997 est avant tout un thriller de SF haletant dont la course contre la montre se vit et se ressent. Pour ce qui est de la musique, certaines compositions ne sont pas sans rappeler le thème principal de Halloween. Kitsch elle aussi, la bande-son fait partie intégrante et indissociable du métrage de Carpenter. On ne peut que rester ébahi face à un thème aussi prenant, comptant parmi les plus aboutis du réalisateur de Christine.
En revanche, si l’on sent bien la présence de Carpenter derrière le script et le score musical, on ne peut pas en dire autant de la réalisation. Plutôt conventionnelle, mettant de côté les prises de vue subjectives et les mouvements de caméra chiadés, la réalisation de New York 1997 vise davantage sur les décors troublants et novateurs que sur les prouesses ou le savoir-faire techniques – même s’il va sans dire que la mise en scène demeure excellente.
En définitive, voici un Carpenter à découvrir, re-découvrir encore et encore ! Plus qu’un film de Science-Fiction hors-normes, New York 1997 est avant tout une œuvre culte indémodable, autant pour ce qui est de la filmographie du sieur John Carpenter que de l’histoire du Cinéma en général. Et dire qu’ils vont en faire un remake…
Note : 16/20
Re: New York 1997 (Escape From New York), de John Carpenter
A l'époque les films de s-f de Carpenter ne me tentait pas mes priorités etaient surtout ces films 'horreur aujourd'hui conaissant un peu sa filmographie du genre j'aimerai bien le voir celui ci .
Choomaker- Administrateur/Créateur
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Age : 32
Date d'inscription : 06/08/2006
Re: New York 1997 (Escape From New York), de John Carpenter
Ce film mérite sa place parmi les films cultes du forum car je ne cesserai de le dire, Carpenter crée une atmosphère singulière dans ses films, ce qui les placent dans le genre horrifique.
Machiavel- Alien Aliéné
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Age : 42
Date d'inscription : 24/08/2006
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