Alien : La Saga Culte

Nono a écrit:Je n'ai toujours pas vu le director's cut de Alien 1.
Que vaut-il ?

Ya juste une scène supplémentaire où l'on voit Ripley cramer au lance-flammes l'un de ses collègues à l'agonie. Une scène intéressante, soit dit en passant. Rien à voir avec les Director's Cuts d'Aliens (17 minutes et une séquence d'action en plus) et d'Alien 3 (tout un chapitre de l'histoire est ajouté et ce n'est plus un chien qui se fait défoncer la cage thoracique mais un boeuf mort - deux versions essentielles !). Resurrection nous offre quant à lui une superbe introduction irréalisable adéquatement à l'époque mais retouchée pour la sortie du DVD.

Le montage du 3 m'intéresse, je ne savais même pas qu'il été sorti.

Nono a écrit:Le montage du 3 m'intéresse, je ne savais même pas qu'il été sorti.

Je possède le coffret regroupant les 4 Alien et les deux montages différents sont présents pour chaque opus. Ce qui est marrant, c'est que les scènes coupées remontées sont aisément reprérables dans la VF étant donné que la majorité des acteurs ont des doubleurs français différents, hormis Sigourney Weaver (heureusement !).

Pour être précis, voici les différences de durées entre les deux montages :

- Alien version Cinéma : 1h52 / Director's Cut : 1h51 (certains plans sont supprimés pour être remplacés par d'autres)
- Aliens version Cinéma : 2h11 / Director's Cut : 2h28
- Alien 3 version Cinéma : 1h50 / Director's Cut : 2h19 !!!
- Alien Resurrection version Cinéma : 1h44 / Director's Cut : 1h51

Toutes ces éditions sont disponibles dans le coffret ou en DVD individuels !

C'est mortel, une demi heure de plus carrément pour le 3.
Je crois que je vais me le prendre.
Merci pour l'info

De rien.

Pour Alien 3 :

http://www.priceminister.com/offer/buy/1983366/Alien-3-Edition-Collector-DVD-Zone-2.html

http://cgi.ebay.fr/ALIEN-3-COFFRET-DOUBLE-DVD-NEUF-SOUS-BLISTER-py_W0QQitemZ320107848267QQihZ011QQcategoryZ2298QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem

http://cgi.ebay.fr/DVD-aliens-3-edition-collector-NEUF-SOUS-BLISTER_W0QQitemZ330115768110QQihZ014QQcategoryZ2298QQssPageNameZWDVWQQrdZ1QQcmdZViewItem

Merci pour ces liens mais je n'achète jamais sur le net.
Je le trouverai sûrement dans des petites boutiques sur paname à moins de 10 euros à l'aise ou neuf à Auchan.

Alien est un film que j'adore. La première fois je l'avais trouvé sympa mais j'avais préféré le 2, mais je l'ai revu l'année dernière et finalement je les trouve du même niveau. Pour moi, cette saga est très bonne dans l'ensemble mais les opus de Scott et de Cameron sont les meilleurs, même si celui de Fincher n'est pas trop mal (ne parlons pas de celui de Jeunet, une "réussite à la française"... -_-").

Clockwork a écrit:Alien est un film que j'adore. La première fois je l'avais trouvé sympa mais j'avais préféré le 2, mais je l'ai revu l'année dernière et finalement je les trouve du même niveau. Pour moi, cette saga est très bonne dans l'ensemble mais les opus de Scott et de Cameron sont les meilleurs, même si celui de Fincher n'est pas trop mal (ne parlons pas de celui de Jeunet, une "réussite à la française"... -_-").

Faudra bien qu'un jour je me décide a voir le Jeunet bien que les critiques restent évidemment très partagés .

Faudra bien qu'un jour je me décide a voir le Jeunet bien que les critiques restent évidemment très partagés .

Bah en fait j'imagine que les critiques doivent être toutes du mêmes avis sur cette daube, c'est juste que vu que le film est réalisé par un français y'a eu pas mal de chauvinisme je crois (autrement je vois pas comment mettre 4 étoiles là-dessus )

Excuse moi Clockwork, mais je ne vois pas en quoi c'est du chauvinisme que d'apprécier la façon personnelle et créative qu'a Jeunet d'aborder le cinéma, son esthétique déjantée, et la manière dont il a sublimé le mythe de l'Alien en lui donnant une dimension proprement onirique et cauchemardesque. Que tu n'aimes pas, c'est plus que naturel et légitime, mais je ne trouve pas très honnête de ta part de considérer que ceux qui aiment sont en vérité de mauvaise foi !

Après, je ne considère pas le film de Jeunet comme le meilleur de la série non plus, et je ne sais pas si je lui mettrais trois étoiles, mais je le trouve néanmoins très bon et ça n'a rien à voir avec du chauvinisme... Et surtout, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à être « une réussite à la française ». La France est un grand pays de cinéma, au même titre que beaucoup d'autres.

Je suis entièrement de l'avis de Ferdinand. Alien - la Résurrection est un excellent produit de SF / action à l'esthétique réussie et dont l'intrigue tient franchement en haleine. C'est pas parce que c'est un Frenchie et non pas un Ricain qui tient les manettes qu'il faut obligatoirement cracher dans la soupe...

Clockwork a écrit:Bah en fait j'imagine que les critiques doivent être toutes du mêmes avis sur cette daube, c'est juste que vu que le film est réalisé par un français y'a eu pas mal de chauvinisme je crois (autrement je vois pas comment mettre 4 étoiles là-dessus )

Perso, j'ai toujours apprécié cet opus de la saga alors que j'ai appris y a peu de temps que c'était Jeunet qui l'avait réalisé ! Surtout que la tendance serait plutôt inverse me concernant : parce que c'est un Français, j'aurais plus tendance à lui chier dessus que si c'était un autre réalisateur. C'est con, je sais, mais c'est comme ça. Quoiqu'il en soit, je ne juge absolument pas le travail de Jeunet parce que c'est un Français. Sa réalisation est sublime, l'histoire tient la route et apporte la touche de créativité et d'originalité dont avait besoin la saga.

Picrotal a écrit:Excuse moi Clockwork, mais je ne vois pas en quoi c'est du chauvinisme que d'apprécier la façon personnelle et créative qu'a Jeunet d'aborder le cinéma, son esthétique déjantée, et la manière dont il a sublimé le mythe de l'Alien en lui donnant une dimension proprement onirique et cauchemardesque. Que tu n'aimes pas, c'est plus que naturel et légitime, mais je ne trouve pas très honnête de ta part de considérer que ceux qui aiment sont en vérité de mauvaise foi !

Après, je ne considère pas le film de Jeunet comme le meilleur de la série non plus, et je ne sais pas si je lui mettrais trois étoiles, mais je le trouve néanmoins très bon et ça n'a rien à voir avec du chauvinisme... Et surtout, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à être « une réussite à la française ». La France est un grand pays de cinéma, au même titre que beaucoup d'autres.

Jeunet a vraiment achevé une extraordinaire saga avec cet opus commercial et inutile qui va à l'encontre des films précédents.

"Une réussite à la française", parce-que quand on voit le bas de gamme que certains font ici, c'est affolant. Certes, tout le cinéma français n'est pas bas de gamme, loin de là. Mais rien qu'à voir les films pour la télé qui sont complètement has-been, et les films très originaux (genre, la biographie française annuelle) qui font des millions d'entrées où on voit que des vieux devant la salle de cinéma (La Môme; 5 millions d'entrées) ou les nanars commerciaux qui attirent des djeun'z (Taxi 4; 4,5 millions d'entrées), on comprend qu'il y a quand même une faille quelque part. Si les gens réclament autant de bas de gamme c'est logiquement qu'on ne leur a donné que ça à bouffer. Les bons films français par an se comptent sur les doigts d'une main, les plus simples réussissent. Qu'ils servent de la qualité et peut-être que l'expression "réussite à la française" deviendra obsolète.

Sa réalisation est sublime, l'histoire tient la route et apporte la touche de créativité et d'originalité dont avait besoin la saga.

Pour la réalisation je ne dis pas. L'histoire, certes, elle apporte sa touche de créativité, peut-être était-ce trop créatif pour moi, ou peut-être ne suis-je pas assez ouvert aux nouveautés, qui sait, mais pour moi Ripley qui pleure en tirant sur un Alien et qui se comporte avec autant d'émotions qu'un Terminator pendant le reste du temps, ça me déplaît complètement. Enfin voilà, je trouve que ce film achève affreusement mal la saga.

Clockwork a écrit:Pour la réalisation je ne dis pas. L'histoire, certes, elle apporte sa touche de créativité, peut-être était-ce trop créatif pour moi, ou peut-être ne suis-je pas assez ouvert aux nouveautés, qui sait, mais pour moi Ripley qui pleure en tirant sur un Alien et qui se comporte avec autant d'émotions qu'un Terminator pendant le reste du temps, ça me déplaît complètement. Enfin voilà, je trouve que ce film achève affreusement mal la saga.

Au contraire (en ce qui me concerne), il aurait été gavant de retrouver Ripley comme avant. Chaque opus permettait de la voir sous un nouveau jour. Dans le premier, elle est un commandant de bord assez fragile ; dans le deuxième, une guerrière ; dans le 3, une femme violente, froide et accablée par sa situation ; dans le 4, elle suit sa logique en devenant une femme moitié Alien. J'ai trouvé ça très original et cohérent. Si elle se comporte froidement durant le film, c'est parce qu'elle possède une partie génétique alien ; si elle pleure, c'est parce que l'Alien fait partie de sa famille génétique. Rien de plus logique, au fond, et Ripley suit une évolution tout à fait pertinente et cohérente avec son personnage.

Perso, étant donné le délire visuel auquel Jeunet se livre dans Alien 4, j'ai vraiment du mal à trouver ce film commercial. C'était même plutôt osé de la part des producteurs !

Décidément vous semblez assez partagé :D . J'espère en tout cas que cela sera dans la même veine qu'Alien 3 qui pour moi écrase tranquillement ses deux prédécésseurs .

Alien 3 écrase ses prédécesseurs ? Ca me fait sourire, ça, sachant que les deux premiers opus restent incontestablement les meilleurs de la saga... et ce ne sont pas les fans qui prétendront le contraire !
Après, bien sûr, les goûts ne se discutent pas. M'enfin...

Oui je le sais bien d'ailleurs je me fais souvent charrié sur le sujet , mais je l'ai trouvés amplement supérieur au premier Alien (Très long , faut l'avouez) et au second . Celui là est froid , toujours très bien réalisé et surtout rythmé . Après j'ai pas non plus adoré mais c'est celui ou j'ai obtenu le plus de plaisir . C'est pour cela que je suis assez confiant pour le 4.

Réalisé par Jean-Pierre Jeunet
Écrit par Joss Whedon
Musique de John Frizzell
Avec Sigourney Weaver, Winona Ryder, Ron Perlman, Dominique Pinon, Brad Dourif, Dan Hedaya, J.E. Freeman, Leland Orser

Synopsis :

200 ans se sont écoulés depuis que Ripley s’est sacrifiée sur Fiorina 161. Après maintes tentatives de clonage, des scientifiques ont finalement réussi à créer une réplique parfaite du Lieutenant. Celle-ci présente la particularité de protéger un Alien en son sein. Mais les Aliens nés de la Reine issue de Ripley sont bien plus intelligents que leurs prédécesseurs. Malheureusement, ils en prendront conscience après l’arrivée de l’équipage du Betty… Autrement dit, de la chair fraîche pour les Aliens.





Réalisation : 4.5/5
Difficile de reprendre les rênes d’une telle entreprise. Comment aborder un 4e opus – dans lequel Ripley revient à la vie – sans sombrer dans la caricature et la redite ? Jean-Pierre Jeunet nous en donne un bel exemple avec Alien – La Résurrection, en desservant une réalisation musclée, inventive, originale, et n’hésitant pas à piocher dans le gore soft et le macabre écœurant (la « dispersion » de l’Alien Blanc) pour aboutir au résultat espéré. Le rendu est sans appel ; La Résurrection amène la touche de nouveauté et de fraîcheur dont nécessitait la saga. Chaque plan est minutieusement travaillé, la direction d’acteurs sans fausse note, les effets spéciaux demeurent saisissants bien qu’imparfaits. Jeunet parvient, avec brio, à imposer son style bien particulier tout en respectant le travail des 3 réalisateurs précédents.




Histoire : 4/5
Nombreux sont les sagas à avoir enchaîné les opus sans faire évoluer leur personnage central. Concernant Alien, il en est tout autrement. Tandis que Ripley n’était qu’une astronaute lambda dans le film de Ridley Scott, elle se transforme par la suite en une guerrière (Aliens) puis une « protégée » de l’Alien (Alien 3). La Résurrection n’échappe donc pas à la règle. Ici, Ripley ne se limite pas à une réplique exacte du personnage original, elle devient plus forte, plus agressive, plus sadique mais aussi plus protectrice et plus maternelle, en raison des mutations subies avec le génome Alien. Sans jamais tomber dans le cliché, Helen Ripley poursuit son ascension en préservant puissance et charisme. Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, Joss Whedon développe une trame haute en couleurs, digne des opus précédents – auxquels il ne cesse de rendre hommage par de multiples clins d’œil. Au bout du compte, le scénario se révèle imparfait – privilégiant parfois le grand spectacle au détriment de la cohérence et de la logique – mais bougrement distrayant et ingénieux.




Acteurs : 4/5
Inutile de préciser que Sigourney Weaver fait montre, une fois de plus, d’une excellente prestation, à la hauteur de son talent et du personnage qu’elle interprète alors depuis près de 20 ans. Le reste du casting s’en sort tout aussi honorablement malgré la performance irrégulière de Winona Ryder. Mentions spéciales à l’immense Ron Perlman (déjà présent sur le plateau de La Cité des Enfants Perdus du même Jean-Pierre Jeunet, à l’instar de Dominique Pinon, soit dit en passant) et au génialissime Brad Dourif (la voix de Chucky) dans la peau de ce scientifique azimuté. Sans oublier l’apparition frappadingue de Leland Orser (le Dr Dubenko de la série Urgences – E.R.). Plus que des interprètes sans saveur ou ne faisant que donner la réplique à Sigourney Weaver, les acteurs contribuent grandement à la réussite d’Alien – La Résurrection.



Musique : 3.5/5
Point « faible » du film, le score de John Frizzel n’atteint pas la magnificence des compositions précédentes. Le résultat se montre convaincant (à noter la sublime partition accompagnant l’arrivée sur Terre) et se mêle en une parfaite harmonie au travail de Jean-Pierre Jeunet (en créant une ambiance sonore malsaine et étouffante). Mais il manque un je-ne-sais-quoi à la bande-son pour captiver son spectateur. Peut-être en raison d’un thème principal trop discret et d’un score global mis au second plan…





Légèrement inférieur aux volets de Ridley Scott et David Fincher, Alien – La Résurrection n’en fait pas moins honneur à la saga. Jean-Pierre Jeunet clôt de manière retentissante une tétralogie à la parure dorée. Et Sigourney Weaver apparaît plus talentueuse que jamais. Allez, on oublie cette bouse infâme qu’est Alien Vs. Predator et on se refait la saga en entier ! (À noter que le Director’s Cut de La Résurrection n’est bon à voir uniquement pour son introduction et son final, le reste n’est que scènes supplémentaires inutiles)


Fin alternative, où Ripley déclare : "Ici, je suis une étrangère" (traduisez "I am an alien" !).


Hommage caché au Bad Taste de Peter Jackson...?


Belle image de castration symbolique...

Note : 16/20

Super critique comme toujours

X-Files_Arpanet a écrit:
Fin alternative, où Ripley déclare : "Ici, je suis une étrangère" (traduisez "I am an alien" !).

Tiens je connais pas cette fin, qu'est-ce qu'il s'y passe ? Pourquoi le monde est détruit ?

Le monde est détruit parce que le vaisseau mère s'y est écrasé... Mais il me semble que c'est juste l'Europe qui a été visée. C'est la petite touche personnelle de Jean-Pierre Jeunet. Elle est disponible dans la version spéciale du film uniquement avec le rajout des scènes coupées, une intro et cette fin alternatives.

S'il y a bien dix films de science-fiction à regarder dans sa vie de cinéphile, Alien fait partie intégrante du lot. Ce chef-d'œuvre d'atmosphère, de tension dramatique et de modernisme visuel, mis en bouteille avec génie par l'un des grands maîtres du genre, ne semble en rien souffrir du nombre des années et tend même à se bonifier au fil du temps. Confrontant l'art du gros spectacle à une approche mature et réaliste de la survie humaine, Alien trouve de cette façon une analogie avec The Thing de John Carpenter, outre que les deux œuvres possèdent pour chacune d'elles un traitement narratif similaire. En effet, Scott et Carpenter réduisent l'intrigue à sa plus simple expression, faisant au mieux ressortir le climat suffocant qui découlent de leurs métrages respectifs. Certains pourront alors déplorer cette action minimaliste et ces nombreux temps morts qu'ils assimileront à des longueurs; là réside pourtant l'une des principales prouesses des deux films. La lenteur « hypnotisante » d'Alien permet non seulement de distiller un infrangible suspense (les scènes de traque de la créature et de course contre la mort sont un modèle d'angoisse) mais encore d'apporter aux personnages tout le relief nécessaire. À l'évidence, que serait l'œuvre de Ridley Scott sans la présence d'acteurs aussi convaincants ? Sigourney Weaver en tête, les protagonistes consolident la crédibilité d'un récit à caractère paradoxalement fantastique — notons que dans les volets suivants, le jeu des comédiens donnant la réplique à Weaver se révélera nettement plus caricatural et superficiel.



Synonyme de réussite atmosphérique comme plastique, Alien jouit des extraordinaires décors de Michael Seymour, qui rendent son environnement spatial et futuriste proprement subjuguant. Tout ceci a beau dater de 1979, rien ne semble être menacé par le syndrome de l'obsolescence, excepté un ou deux détails (le fonctionnement de l'ordinateur, par exemple). Et si Ridley Scott filme le moins possible l'extraterrestre — né de la morbide imagination de H.R. Giger —, c'est dans un but de vraisemblance. Ainsi, ses apparitions, aussi brèves demeurent-elles, ne prêtent en aucun cas à rire et suscitent un réel saisissement. Servie par la somptueuse et très chromatique photographie de Derek Vanlint, la mise en scène de Scott force le respect par sa finesse et son exactitude. Mouvements de caméra parfaitement agencés, montage et découpage tirés au cordeau, nous voici en face d'un authentique travail d'orfèvre. James Cameron répondra à cette approche subtile par un sens de l'efficacité maximale ainsi qu'un esprit plus bourrin dans son non moins génial Aliens, le Retour. Qui dit œuvre remarquable dit fort souvent musique remarquable. Et le score d'Alien ne déroge guère à cette devise. Jerry Goldsmith signe une bande-son riche et diversifiée, qui conserve aujourd'hui tout son impact et à laquelle le film doit en grande partie son ambiance oppressante. À y regarder donc de plus près, ce classique tient son succès d'une brillante collaboration d'équipe technique plus que du talent de son auteur en soi.



Alien ne vieillit pas. Il procure encore et toujours cette même plénitude qui fait parfois tout le secret d'un vrai film culte. Un thriller de SF sophistiqué, intelligent, captivant et imparable, à découvrir et à redécouvrir sans la moindre hésitation possible.

18/20

Entièrement d'accord avec ton (excellente) critique qui m'irrite autant qu'elle m'émerveille. Maman, l'ordinateur, est en effet un peu vieillot (ressemblant un peu trop à une version agrandie de l'Atari). Par contre, je trouve une apparition de l'Alien légèrement kitsch et datée, celle des conduits à ventilation où il tend bêtement les bras en direction de la lumière. En dehors de cela, plus je visionne Alien et plus je me laisse surprendre par son intensité et son intemporalité.

Pour ce qui est de la BO, je viens justement de me choper la version espagnole regroupant les morceaux utilisés ainsi que les alternatifs et les partitions disparues au montage, un vrai régal !

Merci pour le compliment, X-Files. Mais je t'assure que tu t'irrites pour rien: je n'ai ni ta prolifération, ni ton étendue de vocabulaire et tournures de phrases.

X-Files_Arpanet a écrit:Par contre, je trouve une apparition de l'Alien légèrement kitsch et datée, celle des conduits à ventilation où il tend bêtement les bras en direction de la lumière.

Tiens, je dois te paraître con, mais je ne me rappelle déjà pas de cette scène... mais ça n'est qu'un détail, non ? Ne figure-t-elle pas uniquement dans la director's cut ?

Sir Gore a écrit:

X-Files_Arpanet a écrit:Par contre, je trouve une apparition de l'Alien légèrement kitsch et datée, celle des conduits à ventilation où il tend bêtement les bras en direction de la lumière.

Tiens, je dois te paraître con, mais je ne me rappelle déjà pas de cette scène... mais ça n'est qu'un détail, non ? Ne figure-t-elle pas uniquement dans la director's cut ?

Faudrait que t'y ailles très fort pour paraître con à mes yeux, Sir Gore !!!
Non non elle ne figure pas uniquement dans le Director's Cut puisque je me souviens l'avoir vu lors de mon premier visionnage, il y a quelque chose comme 10 ans sur une VHS enregistrée. C'est au moment où l'un des mecs descend dans les conduits armé d'un lance-flammes, son appareil fait des bip bip, on le prévient que l'Alien vient sur lui, il se retourne et la bestiole tend les bras vers lui au moment où elle est éclairée. C'est un détail qui n'a, évidemment, qu'une maigre importance mais je me souviens avoir trouvé cet élément daté et un peu con lors de mon premier visionnage, qui annihilait alors toute la détresse que j'éprouvais auparavant (à 10 piges, tout seul devant la télé... ). Mais bon, ce n'est pas un plan de moins d'une seconde qui risque de ternir la magnificence d'un tel chef-d'oeuvre.